GIULIA NAPOLEONE | Catalogs | |
nero di china | Exhibition 2020 | |
Biography | ||
[La rondeur du monde se partage en ténèbre et en lumière. Toutefois chacune des apparences s’éprend de l’autre. On passe en dansant au milieu du réel et, comme le décide si bien Giulia Napoleone, on embrasse tout, telle vérité et son contraire, telle aspérité et son effacement. Le comble de la poésie se concilie un accès de géométrie. Il y a une tendresse qui couve comme un feu, elle se répand avec aisance, tirant le moindre vers
la douceur d’être. Le paysage que l’on traverse est aussi bien intérieur qu’extérieur. On marche, suivant la main de Giulia qui a déposé les traces. C’est beau et franchement tonique. À l’instant du sommeil, on se trouve enveloppé par la vivacité de l’éveil. C’est un pèlerinage d’âme et de corps. On regarde, on s’éprend de la vison proposée, on est entraîné dans le vague et la précision qui ne font qu’un, on murmure en retour…] Yves Peiré p.15
[…Au-delà et en-deçà coïncident. C’est une géométrie qui s’achève en lyrisme, c’est une poétique portée par l’axiome. Nul ne sait signifier rien de plus précis que la trace aléatoire d’un passage. On reste sans bouger un instant, hélé par l’appel irrémédiable de la trace. Giulia Napoleone ponctue. Fin de rumeur dans l’infini du silence.] Yves Peiré p.17
[It is Dante’s poetry, in Giulia Napoleone’s return to Il Ponte in Florence, that provides the opening to the reflection on her most recent works. While these took around two years to make, it has taken many more for the artist to arrive at a visual language which today creates images that would arouse admiration in even this greatest of poets were he in my place:
“The glory of Him, who moves all things, penetrates the universe, and glows
in one region more, in another less.”…] Bruno Corà, p.25
[…Napoleone’s art draws that part of the world that never shows its face and instead, thanks to a changing paradigm of signs traced to invent the space- time, manages to visualize it and therefore make it come to light.
Her work combines the world that shows its various faces and the hidden world perceived on the inside. It is thanks to the artist’s “assiduous uncertainty” that over and over again she is pushed to enclose a heterotopy of thought in an image, which nevertheless has nothing to do with mimesis or so-called ‘illustration’. If anything, the much more effectively directed activity of Giulia Napoleone is aimed at discovering the enigmatic essence of time-space, in a process directed both at heading into the unknown of art and into ‘self-knowledge’…] Bruno Corà, p.27